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Ma chère amie  cela me fait tant plaisir de t’écrire à nouveau.  Nous ne nous sommes pas revu depuis tant d’année  que je cru que tu m’avais oublié. Tu ne peux pas imaginer la joie que je ressens encore aujourd’hui après avoir lui ta lettre.  J’ai vraiment hâte de te voir en personne.  Et toi comment te porte tu ?  Quant à moi je ne peux qu’aller mieux surtout après ces incroyables histoires que je viens de vivre et que je souhaite bien te conter dans un futur très proche Selon les bonnes grâces du bon Dieu. Cela fait déjà sept bonnes années que nous ne nous sommes pas vu ni parler. J’ai toujours espérer un jour te revoir pour rire de nos petites réflexions enfantines. Te souviens-tu nous voulions voyager te part le monde entier et y découvrir les  autres peuples de la terre. Nous disions que nous serions les meilleures amies du monde ce quelques soit l’univers qui nous séparait. Aujourd’hui encore je ressens cette grande amitié que nous avions forgée depuis si longtemps. Et j’aspire réellement te revoir rapidement. Tu ne peux pas savoir combien tu me manque.  Tu sais j’ai toujours pris au sérieux mes ambitions d’enfants.  Je pense bien qu’à l’enfance tous les projets auxquels nous faisons allusions ce sont eux qui sont réellement en accord  avec notre âme. Tous ceux que nous aurons à l’âge adulte ne sont que les jalousies et l’envie que nous éprouvions vis à vis des autres. L’homme qui souhaite réussir doit avoir eu ses ambitions dès sa tendre enfance. Bref moi c’est là ma pensée et personne ne pourra me faire comprendre le contraire. Je tiens à réaliser tout ce dont je t’avais parlé. Et je suis fière d’avoir gardé mon cœur d’enfant. Au fond nous ne sommes tolus que des enfants. Te rappelles-tu de mon chat ? Il est devenu si mignon que j’ai peur qu’on ne me le vol.  Les gens d’ici sont si doué dans le vol d’animaux. Ils adorent les soupes à base de chat. Mon chat s’appelle Salam, tu sais comme en Arabe et qui signifie je crois bien « paix sur toi ». Ce nom je l’aime beaucoup. Salam est assez gentil et taquin quand il le veut. Mais à ses moments de folie il met le bazar dans toute la maison. Cela me déplait le plus souvent. Depuis que je lui dis que je songeais prendre un autre animal avec nous, il ne fait que me bouder. Il défèque partout dans la maison et sur le gazon. Jusqu’à hier matin j’avais toujours feint de ne rien voir mais il est allé trop loin avec ces bêtises. Imagine toi qu’avant-hier  je suis parti faires des courses avec des amis et le soir  dès mon retour que vais-je ? Mon jardin, le jardin que j’avais mis tant de temps à réaliser était parti en bouilli. Le chat avait tout dévasté. Les plantes que mes amies me jalousaient n’étaient plus. Il avait tout écrasé,  quel sorcier ! D’abord je ne comprenais pas. Il m’était difficile d’admettre ce qui s’était passé. Mais la vérité était bien et bel là, aussi crue que de la salade. Les choux, le péril le piment… et surtout la tomate. J’avais mis deux ans, deux longues années pour réussir un tel champ de tomates avec près de  cinq variétés. Et là rien qu’en une seule journée tout était parti, détruit. De ces belles tomates, ne restaient plus que dès les graines dispersées de part et d’autre du jardin. En un instant j’eus de la colère contre ce chat. Et je voulus le donné aux voisins qui en ferait une délicieuses soupes de chat. Cela aurait été une très belle vengeance. Rien ne pressait et il me fallait me reposer et reprendre mes esprits. Peut-être ne t’est-ce qu’un simple mauvais rêve ? Je me suis réveillée qu’au petit matin hier. Nous n’avions rien consommé la veille et mon ventre semblait crier famine. J’étais de très mauvais poil surtout que la maison était dans un état très désagréable à voir. Je dû  range tout  ce désordre et au moment où j’étais au sommet de ma colère j’entendis la sonnerie qui annonçait le coursier. Il m’apportait une lettre. Une lettre de toi mon amie. Je n’en revenais pas. Comme surprise ce fut vraiment une belle surprise. Le coursier Karim s’inquiéta même à mon sujet. Et toute la colère que j’éprouvais se transforma en une réelle et véritable joie. Ce qui m’étonne aujourd’hui, c’est comment est-ce que tu as eu mon adresse. Car je ne me souviens pas te l’avoir donné. C’est ce qui a fait qu’au début je doutais le fait que Karim ne se soit trompé de porte. Je ne te l’ai jamais dit mais une de mes voisines porte le même prénom que moi. Mais en voyant ton écriture je sus que c’était pour toi. Merci.

J’ai fini de refaire mon jardin mais je ne crois pas qu’il soit assez prêt pour être présenté, au concours du meilleur jardin de la ville. Et moi qui étais si fière de ma création. Il me faudrait un vrai miracle pour qu’il soit prêt d’ici trois semaines. Il ne reste que trois semaines. Salam, je n’en ai aucune idée. Cela fait maintenant trois jours que je ne l’ai pas vu. Mais je sais ou le trouver. Je n’irai pas le chercher et je l’attends de pied ferme à la maison. Il finira par reprendre le chemin de la maison. Ce soir je prépare un diner pour mes copains. J’aurais vraiment aimé que tu y assiste. C’est ainsi chaque mercredi nous nous retrouvons chez un ami pour diner et ce soir c’est mon tour. Ta lettre m’a apporté une veine pas croyable. Mon jardin a refleuri et les tomates semblent plus rouges et plus grosses qu’avant. Je crois même que je pourrai encore participer au concours. La pluie du lundi m’a aidé. Enfin de compte je n’en veux plus trop à mon chat mais cela ne signifie pas pourtant que je vais le laisse sans punition. Non pas du tout il sera punit et de cette manière il ne s’amusera plus à reprendre cette même bêtise. Pour la préparation une amie est venue m’aider et je lui suis très reconnaissante. Le samedi ce sera chez elle que nous passerons la soirée. C’est surement pour cela qu’elle vient m’aider pour que je fasse autant à son tour. Elle s’inquiéta d l’absence  de Salam mais quand je lui expliquai ce qu’il avait fait, elle fut prise d’un fou rire et rit à se casser les pommettes. Je l’aime bien cette amie et si tu la rencontrais tu comprendras pourquoi. Elle a une petite tête de chinoise et des yeux marron avec une chevelure très dense. Sa taille fait à peu près penser à la mienne. Une jolie petite dame qui sourit tout le temps avec des dents d’une blancheur inouïe. Elle est bien gentille et je n’ai pas encore eu de vraies disputes avec elle et je ne le souhaite pas.

Le diner fut vraiment gai et je m’en réjouis. Comme je l’avais dit, le chat est revenu en même temps que mes amis. Il s’était caché chez l’un deux. J’attends le moment propice pour lui infliger une punition sans pareil. Quand il est arrivé, il est parti tout de suite se blottir contre son petit lit. Nous avons fini de diner à 20h et sommes parti faire une petite promenade. Histoire de nous amuser un peu. Nous avions bavardé de pleins de choses passionnantes ou moins. Le clair de lune était majestueux.  Il y avait un endroit que nous aimions et où nous allons quand nous nous retrouvons. J’avais pensé y aller mais certains de nos amis semblaient un peu épuiser et voulurent donc rentrer après m’avoir aidé à nettoyer la cuisine. Mes amis partis je regardai la télé le reste de la soirée. Et ensuite j’ai lu un livre d’un écrivain je ne sais plus d’où et me suis endormis. J’espère bien que le coursier viendra vendredi chercher la lettre et  pour que tu la reçoives rapidement. J’ai tellement hâte d’avoir de tes nouvelles.

Je me suis enfin venger de mon chat. Et tu ne pourras croire nomment. Il est tellement bête. Avoir pensé que j’avais oublié sa punition, il n’y a qu’un chat pour croire une chose pareille. Donc ce matin j’ai fait la nourriture préféré du chat. De la viande bouillie avec du lait et de l’eau à côté. Il semblait si heureux de voir la viande bouillie et de surcroit le lait qu’il s’est jeté dessus sans même réfléchir. Comme on le dit tout ce qui brille n’est pas de l’or et le chat semblait avoir oublié cet adage.  En effet j’avais bien pris soins de cueillir du piment parmi l’espèce la plus piquante et de les rendre en bouilli  et enfin  de mettre dans la bouillie de viande et dans le lait. Même si on me payait tout l’or du monde je n’aurais jamais voulu consommer ni même gouter ce piment. Il ne suffisait que d’une seule pincée de ce piment pour me rendre les intestins en cendre. Et il ne fallait pas voir la tête du chat quand il eut fini de tout engloutir. Le mystère avec cette espèce de piment, c’est que quand vous en mangez, il semble être sucré. Oui en fait il est sucré et c’est ce qui trompe l’attention de ceux qui le consomme. C’est pour cela que je l’ai choisi pour punir Salam. Et comme un idiot il s’est lancé dessus et s’est bien bourré le ventre. Quand il eut fini je ne pouvais m’abstenir de rire. Il ne pouvait se coucher ni s’asseoir ni même marcher. Il était là à tourbillonner cherchant certainement un moyen de stopper l’effet du piment. Et pour cela il se jetait sur le lait puis sur l’eau. Son ventre était prêt à exploser. Il se tordait et à mon avis son ventre ne lui faisait pas cadeau. Il devait avoir réellement et son miaulement devenait de plus en plus intense. Il semblait mal en train et m’inspira de la pitié. S’il continuait dans cette voie il y avait de forte chance qu’il se fasse du mal. Heureusement, Paul un ami qui m’est très chère était vétérinaire. Depuis que nous nous connaissons, c’est lui qui s’est toujours occupé de Salam et c’est chez lui que le chat va souvent se cacher…

Je viens de chez Paul il n’a pas cessé de me gronder. Il dit que c’est monstrueux de ma part de faire ça à un chat un animal inoffensif et de plus qui a été avec moi depuis notant d’année. En fait que des sermons. Le chat est un peu malade à cause des violentes brulures de ventre qu’il a eu. Cela lui apprendra et je suis sûre et certaine que lorsqu’il se remettra de cette maladie il n’osera plus jamais recommencer. Maintenant il commence à se promener quelque peu dans le salon. À cause de lui j’ai dû changer les fauteuils à deux reprises. Il ne faisait que les déchirés de ses griffes  que Paul aime tant. Le médicament le fait lâcher. As-tu déjà vu cela ? Un chat qui pète. C’est la première fois que j’en vois. Et cela me fait réellement rigoler moi et mais  amis. Au début quand je leur ai dit que Salam lâchait, ils ne m’ont pas prise au sérieux et sont venu vérifier. Ils ont même pris cela comme leur sonnerie de portable. Salam se sent de plus en plus mieux. Il rejoue comme avant et cela me fait plaisir de le voir ainsi. Quoique l’épisode avec la bouillie de viande et le lait pimentés m’a fait plus rire. Il n’ose plus s’approcher de mon jardin. Oh quel jardin ! Si magnifiquement garni. Il fait ma fierté dans le quartier et aussi devant mes amis. Eux aussi comptent participer au concours, ils ont des jardins qui sont aussi beaux et des variétés surprenantes de plantes. Mais nulle crainte je pense que le mien est plus beau et eux-mêmes le remarquent. Je compte t’envoyer une photo de mon jardin et aussi des légumes cent pour cent biologiques. Je pense bien que tu vas les aimer. Hier j’ai remarqué une autre variété de gombo et je crois qu’elle m’a séduite. Il me la faut obligatoirement. Je pense bien aller au magasin acheter des grains et peut-être même que je découvrirai d’autres. 

C’est demain  qu’aura le diner d’ami chez Alysse. Karim le coursier vient souvent chez moi quand a un peu de repos. Il aime bien les animaux quand il passe chez moi il s’amuse avec Salam. Mais il préfère plus les chiens. Il travaille au ministère de l’environnement. Il a toujours aimé tout ce qui concerne la nature et il milite aujourd’hui pour sa sauvegarde. Depuis le début de cette année, près de 30000 nouveaux arbres ont été plantés. L’an dernier lui et son équipe ont reboisé un endroit qui était depuis des années, un  désert. Aujourd’hui l’endroit est très beau à voir avec ses nombreuses espèces d’arbres. C’est lui qui supervise le travail et il est toujours bien fait. Grace à lui la ville a gardé sa protection naturelle. C’est aussi grâce à lui si j’ai un si beau jardin. Lors de ses différents voyages, il collecte de nombreux grains qu’il me rapporte pour mon champ. Je suis vraiment ravie d’avoir une amie comme toi et si tu l’es aussi je n’en serai que plus heureuse. Cette semaine fut la plus heureuse de ce mois parce que j’ai eu de tes nouvelles, environs 7 ans après que tu sois partie. J’avais pris un petit congé pour me reposer c’est pourquoi je ne t’ai pas parlé de mon travail mais je le ferais plus tard et en plus rien ne presse. Il y a tant de chose que nous devons nous raconter. Je fais mes préparatifs pour le diner de demain. On ne se sait jamais qui on pourra rencontrer. J’aspire vraiment à ce que nous nous rencontrons et que je te présente à mes amis. C’est sûr que tu les trouveras formidables. En effet ils le sont. Il est bon d’avoir des amis et quand ceux-ci deviennent des frères et sœurs pour toi c’est encore meilleur. Et te savoir faisant parti de cette grande famille, cela me fait réellement plaisir. Cela faisait des siècles que je n’ai prononcé ton nom et je pense que je commençais à l’oublier.  Karim vient d’arriver. Il ne s’est pas encore annoncé mais je connais  bien le bruit de sa moto. Faut dire que c’est un vrai fan de moto et il se prend pour un vrai motard. Il a déjà fait plusieurs accidents de moto mais il ne semble pas encore avoir appris la leçon. Toujours si jovial il sait bien se faire accepter. Il ne m’a pas apporté cette fois de nouveaux grains. Il n’est pas parti en voyage ce mois-ci.

Je suis bien heureuse que tu te portes bien. Le diner du samedi dernier fut réussi. Je n’en avait jamais vu de pareil et pour orner le tout un ami nous a annoncé de son mariage futur. Il s’appelle Mark et sa future femme nous ne la connaissons pas encore. Elle est très belle parait-il. J’espère bien qu’il sera heureux et qu’il ne perdra jamais son cœur d’enfant. Et toi, mon amie qu’n est-il de toi ? Des projets de mariages en vue ? Cela n’est pas un de mes principaux problèmes actuellement. À moins que le trouve, lui. Tu sais que je suis une fille qui rêve un peu trop à mon goût et se marier c’est comme entrer dans une prison et n’en pouvoir jamais y ressortir. Souvent quand je vois toutes ces personnes s’habiller en blanc pour franchir le seuil d’une mosquée d’une église ou encore d’une mairie je ne peux que les plaindre. Ils semblent être heureux les pauvres s’ils savaient seulement dans quel monde ils entraient je ne pense pas qu’ils oseraient y aller.  Le blanc pour de nombreuses civilisations représente la couleur du deuil. Quand je les vois donc s’accoutrer en blanc je ne puis donc cesser de me demander : que cherchent-ils à enterrer ? À plusieurs reprises cette question me hanta l’esprit et un jour je finis par découvrir la réponse…. Je compris par-là que chacun avait sa vision du mariage et savait pourquoi porter telle ou telle autre chose. Les couleurs ce ne sont que les hommes qui leurs ont attribué que nous savons aujourd’hui d’elles.

Mes congés étant arrivés à leurs termes je due reprendre le travail. Tu sais de nature je n’aime pas me sentir cloitrer en un seul coin. Je n’ai jamais non jamais voulu ni même songer à faire un seul métier ; je suis polyvalente de nature et je compte bien le démontrer. Te souviens-tu de mon fou rêve, j’ai toujours songé à figurer parmi les plus grands noms de la littérature et ce rêve je ne compte pas  du tout le laisser à sa phase de rêve. Il faut que je le réalise. J’ai déjà commencé mon premier roman et quand je trouverai qu’il est assez bon pour être vu je te le montrerai afin que me donne tes impressions. Je n’ai pas encore trouvé un titre qui capte vraiment le sens de l’histoire mais cela ne pourra plus durer. Pour mieux rendre mon récit réel je suis parti faire une promenade avec mon chat dans les bois aux alentours de notre cité. Pour être un bon écrivain m’a-t-on dit, il faut avoir déjà venu l’histoire ou du moins une partie. C’est une sorte de pratique et ce ne sont que les résultats de ces expériences que nous allons mettre sous forme d’histoire. Je peux t’affirmer que j’ai adoré cette petite ballade. En plus de mon ambition d’écrivain je voudrais aussi me lancer dans l’espionnage. C’est un métier fascinât que j’aime et que j’admire. Surement que les expériences que je vivrai me servirons et enrichirons mon esprit d’invention. J’y réfléchis tout le temps. Et imagine toi que j’ai rendu visite à un inspecteur afin qu’il m’instruise sur le chemin à suivre pour y parvenir. Il m’a alors répondu qu’il me faisait faire le service militaire d’abord et il m’a donné un autre rendez-vous dans deux semaines avait-il dit. J’attends impatiemment ce moment. Je meure de curiosité à l’idée de ce qu’il va me dire. Je ne crains pas les entrainements monstrueux des militaires. Je suis une femme et une des plus fortes. Le bon Dieu m’a accordé tout ce qu’il y a de meilleur et je compte bien en faire quelque chose. Je leur montrerai que je suis la meilleure. Hormis tout cela je suis une bonne petite interprète qui ne passe son temps qu’à traduire les paroles des autres. Comment est-il possible qu’il y est des hommes aussi nuls ? Je me demande. Ils ne sont même pas capable de comprendre leur propre langue et ils se disent instruits et intellectuels. Bon cela dépends aussi de ce qu’ils entendent par être instruits et intellectuels ? Ils sont trop nuls à mon avis pour percevoir des salaires si colossaux. Ils n’ont pas vraiment l’air d’avoir honte. Je les plains réellement. Mais tant qu’ils me donnent mon salaire je n’ai rien à craindre. Après tout ce n’est que leur problème. Ils sont libres d’être bêtes et inintelligents. C’est leur affaire.

J’ai enfin été reçu par l’inspecteur. Il m’a posé de ces questions que j’eus un instant l’envie de sauter par la fenêtre et ne plus y mettre les pieds. Mais il serait trop heureux si cela arrivait. Après tout je suis une femme assez forte et je ne crains rien. Rien de tout ce que les hommes peuvent bien fabriquer. Après un long interrogatoire des plus stupides du monde il m’a fait remplir des piles de dossiers. Franchement ils sont encore à l’époque médiévale dans ce commissariat et je les plains bien.je semble avoir plus de chance pour devenir une espionne de choc. Une espionne comme il n’en a jamais eu depuis l’histoire de l’espionnage. L’entrevu terminer je décidai de commencer mon entrainement deux jour plus tard. Juste le temps de dire adieu à ma vie de paresseuse. J’aime le risque et bientôt ma vie ne sera que risque. Toi aussi j’ai l’impression que tu l’aime aussi, le risque. Tu es devenue une grande avocate. Je suis fière de toi. Au final il semble bien que les années n’ont pas pu effacer tous nos liens. Nous sommes toujours les meilleures amies du monde.

Le concours du meilleur jardin a eu lieu. J’avais peut-être un peu loué mon jardin mais  je pense que c’était à juste titre et le fameux prix je l’ai remporté. Un gros sac remplit d’une centaine de variété de cultures. Pourtant je ne m’en étais pas occuper depuis une semaine trop occupée par mon entrainement. Dieu merci j’ai aussi reçu mon diplôme pour les entrainements et tout le monde semble être subjugué par mes progrès. Faut dire qu’ils sont un peu trop nuls pour une personne si douée que moi. Mais que faut-il espérer ? Ils sont tous les mêmes dans ce pays, des richards sans cerveaux. Sans de humbles personnes comme moi ce pays aurait cessé d’exister depuis fort longtemps. Je sais maintenant que si ces gros ventripotents m’ennuient quoi faire. Ils m’énervent souvent avec leurs haleines de chien. Je suis obligée de les supporter et ils ne font aucun effort pour essayer de se comprendre. Et à force de parler mes belles lèvres finiront par s’élargir. Avec leur allure de femme enceinte ils ne doivent pas supporter le fait que certaines personnes soient aussi belles comme je le suis. C’est vrai qu’il y a de rares femmes ou hommes qui peuvent se prétendre être plus beaux que moi mais les messieurs pour lesquels j’ai travaillé aujourd’hui sont loin d’être plus beau que le derrière des cochons. C’est assez incroyable que des personnes aussi laides soient si riches. On à l’habitude de dire que l’argent rend beau  c’est pourquoi je n’ose même pas les imaginer quand ils étaient encore pauvres. Et tu ne devrais pas le faire sous peine d’avoir une affreuse migraine. Aucun de mes amis à ton exception n’est au courent de mes cours d’espionnages. Certains d’entre eux s’y sont lancé il y a bien longtemps et je compte bien les mettre à l’épreuve pour me mesurer à eux. Ils pensent certainement que personne dans le groupe n’est courant de leur petit secret. Mais ce qu’ils ont oublié c’est que moi je suis né avec une amé d’espionne. On ne peut donc rien me cacher sauf la couleur de leur dessous. Les cours d’espionnages sont assez éprouvants et certains d’élèves espions, ceux qui ne savent que faire de leur existence ont quitté l’aventure. C’est ce qui m’excite le plus dans ce job. Il n’y pas de place pour les faibles et les nonchalamment mais tout simplement pour ceux qui ont l’esprit assez fort. Au début nous faisions les cours à visage caché. Nous portions tous des masques. On ne nous appelait pas par nos noms mais par des numéros et le mien correspondait à la date de ma première visite à l’inspecteur. Tous ceux qui restaient savaient ce qu’ils cherchaient la plus part d’entre eux aimaient l’aventure comme moi, d’autres c’étaient pour des raisons plus personnelles qu’ils s’étaient engagés. Certains s’ennuyaient de leur vie assez monotone et voulaient respirer d’autres airs. Pour mon premier examen d’espionne je devrais réunir des informations sur chacun des dix personnes présentes à la cour. Dure affaire parce que et je crois bien que chacun avait été consigné à cette même tâche.  Ceux qui se faisaient prendre entrain de fouiller dans les affaires des autres étaient automatiquement éliminés. C’était notre faculté à user de la ruse et notre agilité qui étaient mises à rudes épreuves. Pour une fois j’ai failli me faire prendre mais par un miracle surnaturel je pus sauver ma peau. Je me félicite encore aujourd’hui d’avoir réussi et de n’avoir pas failli malgré la dureté des épreuves. En attendant nous restons au repos et quand l’on aura besoin de nous on nous fera signe. J’ai vraiment hâte de remplir ma première mission en tant qu’une vraie espionne. J’ai toujours rêve d’aventures et de découvertes. Et je crois enfin que par la grâce du bon Dieu je pourrai réaliser mes rêves. Il n’y a rien de plus beau à voir qu’une personne qui a atteint ses objectifs. J’ai beau être une femme belle si je n’atteins pas mes objectifs alors je suis encore laide que le derrière des cochons. Jusqu’à aujourd’hui tout s’est toujours bien passé et je remercie le Bon Dieu pour sa grâce infinie. Dans quelques jours je dois aller dans une de ces contrées lointaines pour traduire les dires d’un ministre qui va aux funérailles de je ne sais qui.

Je ne travaillais pas uniquement pour Mr Gong mais il était plus tranquille quand s’était moi qui traduisais ces propos. Cela ne m’étonnait pas du tout puisque de nature j’étais une personne qui aimait les choses bien faites. Je ne fus pas non plus été surprise de constates que le village dans lequel nous allions était juste à l’image de ce gros monsieur. Mr Gong est très petit ou dois-je plutôt dire qu’il est d’une taille infimes en dessous de la normale. Pourtant ce n’est pas sa taille qui lui procure une telle laideur. C’est son ventre ! Les nouveaux petits riches ne savent pas que faire réellement avec leurs argents alors ils s’engouffrent que de nourriture. Il y a pourtant tant de chose à faire comme construire des écoles et aider les plus démunis à espérer en un probable avenir rayonnant. Son visage rond d’un ballon de football laissait penser à une personne atteinte du syndrome de Down. Ce n’était peut-être qu’une simple impression. Je n’appréciais pas ce village. Les constructions, ces villageois ne semblaient pas avoir connaissance des architectes. Leurs maisons étaient construites de façon si anarchique que  je me retrouvai à l’époque préhistorique. Je compris plus tard que ce n’était que le quartier des pauvres du village que je venais de découvrir. Celui dans lequel nous logions ne ressemblait en rien à un village. C’était écœurant que dans un même village certains vivent dans le luxe complet et d’autres dans l’extrêmes pauvreté. Mon séjour dans ce petit monde n’aurait eu de vraie valeur s’il n’y avait eu ce petit incident.  Au fait nous ou plutôt Mr Gong n’allait pas aux funérailles. Il avait des affaires à résoudre. Des terres à vendre à des étrangers venus de l’autre bout du monde. Sinon pourquoi aurait-il eu besoin d’un interprète dans des funérailles ? Il y avait de grandes terres semblait-il dans cette région. Sa venue dans le village avait seulement coïncidé avec les funérailles d’un grand chef. Ce fut de funérailles assez onéreuses tant les invités étaient de marque. Ce Viel homme devait être très connu de son vivant mais on semblait au contraire être heureux de sa disparition. La fête était grande et la nourriture coulait à flot. À voir les assiettes de certaines personne j’eus l’impression qu’ils avaient longtemps attendu ce moment. Il ne fallait pas leur en vouloir. Ce n’était tous les jours qu’il leur était possible d’avoir de la nourriture gratuitement et quand l’occasion se présentait il fallait en profiter. Il y eut des cérémonies assez occultes lors de l’enterrement du vieillard et même après son enterrement.

Deux jours après le retour du vieil homme à la terre Mr Gong voulut aller visiter les terres qu’ils comptaient vendre. Selon lui les acheteurs viendraient le lendemain. Nous étions donc dans  sa jeep wrangler récemment sorti de chez son fabriquant, et nous dirigions vers l’intérieur des terres. Soudain nous nous trouvâmes face avec un cortège de culte occulte. Le son de leur tamtam rendait l’atmosphère très mystique. On m’ordonna de me cacher. Une femme ne devait pas voir cette danse me disait-on. Qu’avait-elle de si mystérieux pour qu’une femme ne la voie pas ?  Je ne pouvais faire taire ma curiosité et levai légèrement la tête mon regard croisa celui de celui qui semblait être le chef. Il s’avança alors vers nous disant que je ne pouvais partir. Selon lui j’avais transgressé les règles de cet endroit. Il ajouta aussi qu’il ne se présentait à moi que deux solutions et qu’il lui fallait consulter son dieu qui n’était en fait qu’un énorme caillou aussi sale que les dents du chef. Il revient quelques minutes pour nous indiquer la décision fatale solutions. Il affirma que son dieu ne m’autorisait pas à quitter le village et es deux solutions  il me fallait choisir une. Je devrais épouser obligatoirement leur dieu et être ainsi l’épouse de tous les initiés. À l’entente de ces paroles je faillis éclater en rire. Le neveu de Mr Gong qui était juste près de moi et qui semblait avoir deviné mon intention m’empêcha de le faire. Cette affaire ne semblait le réjouir. Mr gong leur expliqua que je n’étais pas du village par conséquent je ne savais pas que ce culte était impropre aux femmes. Le vieil chef édenté n’accorda aucune attention au fait que je sois étrangère et soutint que si je refusais je serais sacrifié. Mr Gong lui dit alors que nous allions aux champs et qu’au retour nous résoudrions ce problème. Le chef ne voulut pas que je m’échappe alors il décida qu’un de ses disciplines parte avec nous. Oh bon Dieu ! Qu’il puait ce jeune homme. Je me demandais ce qui puait le plus entre sa bouche et son corps. Mais lui ne semblais pas du tout être  embêter du fait qu’il nous indisposait.

Le village nous indexait. Tout le monde semblait être au courant de ce qui s’était passé. Les vieillards du village se réunirent dans une grande cour pour décider de mon sort. Je n’éprouvais aucune crainte et je ne pensais laisser personne me marcher dessus. Pour éviter plus de dégât je dû rester dans ma chambre et de-là j’entendais les gens délibéré. Cela dura plus de deux heures quand le neveu de Mr Gong vint m’annoncer que le chef ne semblait pas lâché prise. Selon le chef j’ai rendu  le repos du défunt impossible. L’amé du défunt ne pourra donc jamais être tranquille tant que je ne fais pas ce qu’ils ont dit : éprouver leur sorcier de dieu ou refuser mais dans ce cas précis, je devrais mourir. Mon informateur me suppliait de prendre au sérieux ce qui se passait car je risquais ne jamais retourner en ville. Pure sottise ! Je n’avais pas tant travaillé pour venir pourrir dans un tel endroit. Ces gens semblaient délibérer. De quel crime m’accusait-on réellement ?  Ou étaient les preuves de ce qu’ils avançaient ? Étaient-ce eux qui avaient créé la forêt ? De quel droit pouvaient-ils m’interdire de regarder tel ou tel autre endroit ? D’après ce que je sais ce ne sont que les mauvaises choses qui se passent dans l’ombre et si eux ne voulaient pas que l’on sache ce qu’ils faussaient c’est alors eux qui ont mal agi. Avaient –il crée cet endroit, et les arbres qui s’y trouvaient étaient eux qui les avaient mis là-bas ? À cause d’eux je n’ai même pas pu rencontrer les acheteurs  et discuter. Peut-être aurai-je eu de nouveaux clients. Et c’est à cause d’une chose aussi stupide que je risquais de perdre non un client mais aussi les nouveaux que j’aurai probablement eu. Enfin de compte Mr Gong a du payé un bœuf tout noir pour le village  et il leur a aussi donné  sa nouvelle jeep. Il était très mécontent. Mais je pense réellement qu’il a mal agi. Moi je n’aurai jamais accepté de un bœuf noir pour ce sorcier. Sur le chemin de retour je n’osai ouvrir la bouche mais enfin de compte je ne souhaitais guère avoir une haleine de chien.

  • Mr Gong je voudrais vous dire à tel point je suis navrée. À cause de moi vous n’avez pas pu recevoir les acheteurs pour mieux leur faire explorer le terrain. Vous avez tant perdu votre argent juste pour une chose aussi…
  • Ne vous inquiétez pas de toute les façons le terrain n’est plus à vendre. En le voyant j’ai pensé au fait que mes ancêtres y avaient vécu je ne pense pas le vendre maintenant. Je venais juste pour une visite. Et vous connaissant je vous savais capable de créer un scandale.
  • Vous n’aviez pas tout à fait tort.
  • Je n’ai jamais tort. Et au fait ne vous inquiétez plus à cause de cet incident. J’ai tout réglé.
  • Ah ! Monsieur je ne comprends toujours pas la raison qui vous a poussé à rentrer dans le jeu de ces gens.
  • Vous savez Mlle Mangue, certaines personnes quand elles n’ont rien à se mettre sous la dent sont capable de bien de chose. J’ai compris qu’ils attendaient quelque chose de moi et comme je n’aime pas les histoires j’ai préférai payer cinq bœufs tous noirs pour eux.
  • Cinq bœufs ! mais je croyais qu’ils n’en voulaient qu’un seul !
  • Si. Ils étaient un peu trop maigre j’eu pitié d’eux.
  • Ils sont trop maigres et  sans vouloir vous offenser vous avez l’air d’être à vos 15 mois de grossesse.
  • Merci Mlle pour ce beau compliment, avait-il dit l’air un peu embarrassé.

Le chauffeur pouffait de rire et j’eus peur que M Gong ne le renvoie. Je ne pense pas que je retournerai encore dans un tel village. Je suis un peu jeune pour être contrainte d’épouser tout un troupeau. Je pense encore à ce vieil chef occulte et je me demande s’il n’avait pas un de ces déséquilibrés mentaux que la nature avait oublié de rappeler. Je pense que cela lui fera un grand bien. Tu trouveras peut-être mes propos un peu choquant mais si tu avais été en face de ce gringalet tu me comprendrais. J’ai eu la peur de ma vie même si j’ai toujours eu l’air de celle qui n’a peur de rien j’ai vraiment eu peur. Je remercie le  ciel de m’avoir sauvé. Mr Gong devra se trouver une nouvelle interprète pour ce genre de voyage. Je n’irai plus dans un village et surtout pas en période de décès.

 

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